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Liêm Hoang-Ngoc

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Liêm Hoang-Ngoc
Illustration.
Liêm Hoang-Ngoc en 2013.
Fonctions
Conseiller régional d'Occitanie

(5 ans, 5 mois et 28 jours)
Élection 13 décembre 2015
Président Carole Delga
Groupe politique Nouveau monde en commun (2016-2017)
Non-inscrits (2017-2021)
Président de la Nouvelle Gauche socialiste
En fonction depuis le
(9 ans, 4 mois et 25 jours)
Député européen

(4 ans, 11 mois et 16 jours)
Élection 7 juin 2009
Législature 7e
Groupe politique S&D
Biographie
Nom de naissance Hoàng Ngọc Liêm
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Saïgon (Sud Viêt Nam)
Nationalité Français
Parti politique PS (2001- 2015 et depuis 2024)
NGS (depuis 2015)
LFI (2016-2018)
Diplômé de Université de Picardie
Université Panthéon-Sorbonne
Profession Maître de conférences (Université Panthéon-Sorbonne)
Site web liemhoangngoc.fr

Liêm Hoang-Ngoc, né le à Saïgon, est un économiste et homme politique français.

Il est élu député européen du Parti socialiste en 2009, mandat qu'il conserve le temps d'une législature, jusqu'en 2014. L'année suivante, en désaccord avec la politique du gouvernement socialiste, il fait scission et fonde sa propre formation politique, la Nouvelle Gauche socialiste. En 2016, il est élu conseiller régional d'Occitanie.

Il rejoint en 2016 La France insoumise, mais ce rapprochement ne perdure pas plus d'un an en raison d'un désaccord sur la ligne politique européenne et sur la composition de la liste présentée aux élections de 2019. Il se rapproche en 2022 d’Arnaud Montebourg, puis annonce en juin 2024 son retour au Parti socialiste sur le plateau de BFM Business et dans une tribune publiée dans le journal Libération[1].

Jeunesse et études

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Né à Saïgon, Liêm Hoang-Ngoc arrive en France en 1968 avec ses parents qui s’installent à Amiens.

Après des études secondaires au lycée Louis-Thuillier d'Amiens, il intègre l'université de Picardie puis l'université Panthéon-Sorbonne où il obtient un doctorat en sciences économiques (1994)[2].

Il soutient sa thèse d'habilitation à diriger des recherches en 2003.

Parcours professionnel

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Entre 1992 et 1994, il est chercheur à l'Institut de recherches économiques et sociales. Il est nommé maître de conférences à l'université Panthéon-Sorbonne en 1994 et est membre du laboratoire Matisse (unité mixte de recherche du Centre d'économie de la Sorbonne, Paris I - CNRS).

En 1996, il est l'un des initiateurs de l'« appel des économistes pour sortir de la pensée unique ». Il est le fondateur de l'éphémère revue Pétition en 1998. Il participe à la fondation d'ATTAC comme membre du conseil scientifique. En 2008, Il fait partie des animateurs du club de pensée « La Forge », initié par Noël Mamère et Benoît Hamon et est chroniqueur économique sur France Inter.

En 2000 il est membre de la mission interministérielle pour la célébration de la loi de 1901.

Il est aussi présent dans les médias en contribuant depuis 2003 à la rubrique « à contre-courant » de Politis et en 2008 il a été chroniqueur économique sur France Inter, en binôme avec Bernard Maris pour la rubrique de h 50 « l’autre économie ».

Il obtient en 1990 le prix Jacques Tymen de l'Association d'économie sociale[réf. nécessaire].

Parcours politique

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Logo de la Nouvelle Gauche socialiste

Engagé en politique au Parti socialiste, où il est proche d'Henri Emmanuelli, il est cofondateur du club Démocratie-Égalité (2001), secrétaire général du courant Nouveau Monde (2002) et membre du conseil national du parti depuis 2003. Il est secrétaire national adjoint à l'économie du Parti socialiste de 2008 à 2012 et membre du bureau national du parti à partir de 2012 et ce, jusqu'à sa démission en 2015.

Il est élu député européen socialiste le sur la liste présentée par le Parti socialiste dans la région Est. Il siège alors au sein de la commission des affaires économiques et monétaires, de la délégation pour les relations avec les pays de l'Asie du Sud-Est et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est et il est membre suppléant de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs.

Représentant élu du Parlement européen au Comité consultatif européen de la statistique en 2013 et en 2014, il est l'un des eurodéputés français les plus actifs[3]. Lors des élections européennes de 2014, il ne se représente pas, n'étant pas investi par le PS qui lui préfère Emmanuel Maurel[3].

Il fonde avec Philippe Marlière le « club des socialistes affligés » le . Si, en 2014, il expliquait ne pas vouloir « quitter un parti qui s'appelle socialiste », l'économiste et ancien député européen a changé d'avis. Faisant le constat de l'échec des « frondeurs » du PS à infléchir la politique économique de François Hollande, il décide de quitter le Parti socialiste en estimant que « le PS devient moribond, il n'y a plus de débat. En 2017, l'existence même du parti sera en jeu » et lance un nouveau parti, la Nouvelle gauche socialiste en espérant former une coalition avec « les déçus du PS et ouvrir immédiatement le dialogue avec le Front de gauche, le mouvement écologique et la gauche radicale, tous ceux qui se battent aujourd'hui contre la politique libérale appliquée par le gouvernement[4],[5]. »

Lors des élections régionales de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, il est candidat au premier tour sur la liste « Nouveau monde en commun » dirigée par Gérard Onesta[6], puis élu au second tour sur la nouvelle liste menée par Carole Delga (fusionnée avec « Nouveau monde en commun »)[7]. Dès le début de la mandature, lui et les autres représentants de la Nouvelle gauche socialiste se désolidarisent de la majorité régionale[8],[9].

Il rejoint le mouvement de La France insoumise et soutient Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle de 2017[10]. Il est candidat aux élections législatives de 2017 dans la Haute-Garonne (4e circonscription), pour La France insoumise[11]. Il est en ballotage au premier tour avec 21,02 % des voix, en 2e position, et il est battu au 2e tour avec 48,09 % des voix[12]. En juillet 2018, il suspend sa participation à la France insoumise pour protester contre la ligne politique européenne et la composition de la liste du mouvement pour les prochaines élections européennes, dans laquelle les places éligibles sont uniquement occupées par des proches de Mélenchon[13]. Les Socialistes insoumis déplorent à cette occasion que la liste prévue « écarte les candidats les plus compétents pour mener le très dur combat qui s’annonce sur le terrain spécifique et fondamental de la politique économique »[14].

Il participe à la campagne d'Arnaud Montebourg pour l'élection présidentielle de 2022[15],[16]. Après le retrait de ce dernier, Liêm Hoang-Ngoc et la Nouvelle Gauche socialiste soutiennent la candidature communiste de Fabien Roussel[17],[18]. En , la NGS participe à la formation de la Fédération de la gauche républicaine, aux côtés des chevènementistes du Mouvement républicain et citoyen (MRC), de la Gauche républicaine et socialiste, de L’Engagement (Mouvement présidé par Arnaud Montebourg) ainsi que des Les Radicaux de Gauche (LRDG), scission du PRG[19].

En juin 2024, Liêm Hoang-Ngoc et la Nouvelle Gauche Socialiste annoncent leur retour au Parti socialiste sur le plateau de BFM Business et dans une tribune publiée dans le journal Libération[1].

Principales contributions

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Post-keynésianisme et courbe de Philips

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Les travaux de Liêm Hoang-Ngoc proposent une lecture post-keynésienne de la réalité économique. Ils portent notamment sur les effets macroéconomiques de la répartition des revenus.

Dans Le Fabuleux Destin de la courbe de Phillips (2007), Liêm Hoang-Ngoc défend avec Marc Lavoie une interprétation post-keynésienne de l’inflation et du chômage. La relation inverse entre l’inflation et le chômage, mise en évidence par Phillips en 1958, puis Samuelson et Solow en 1960, comporterait un plateau[20],[21]. Dans une fourchette donnée de taux d’utilisation des capacités de production encadrant le taux normal (estimé à 85 %), les fluctuations du chômage ne produiraient pas d’effet sur l’inflation. La baisse du chômage ne créerait de l’inflation qu’au-delà d’un certain taux d’utilisation des capacités de production. Symétriquement, la hausse du chômage serait déflationniste en dessous d’un certain taux.

Crise des subprimes

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Dans Sous la crise, la répartition des revenus (2009), il propose une lecture de la crise des subprimes à partir d’un modèle néo-kaleckien[22],[23],[24]. Il considère que, sous ses aspects financiers, la crise de 2008 est avant tout due à l’évolution inégalitaire de la répartition des revenus, intervenue au sein du capitalisme financier. La dynamique de l’économie est dès lors devenue tributaire du surendettement privé et public.

Question fiscale

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Dans Il faut faire payer les riches[25] (publié avec Vincent Drezet en 2010), les auteurs explorent quelques scénarios de fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG. L'assiette de la CSG est la plus large qui soit parce qu’elle concerne tous les revenus. Elle est individualisée et ne comporte pas de niches fiscales. La fusion peut consister à greffer sur l'assiette de la CSG un barème progressif, afin de financer les dépenses à caractère universel selon le principe de la faculté contributive du citoyen. La politique familiale ne passe plus, dans ce scénario, par le canal du quotient familial, mais par un crédit d'impôt universel et forfaitaire par enfant. Liêm Hoang-Ngoc et Vincent Drezet montrent que cet impôt sur les flux (le revenu) ne suffit pas à freiner l'accumulation de la rente, s'il n'est pas complété par un impôt sur le stock de patrimoine des individus.[réf. nécessaire] Les auteurs justifient ainsi l'existence d'impôts sur le patrimoine, dont l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est la version française. Ils discutent de l’assiette et du barème d'un futur impôt général sur le patrimoine.

Épistémologie de l'économie

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Liêm Hoang-Ngoc questionne également le statut de science dure parfois attribué à une science économique réputée neutre de tout jugement de valeur. Dans Les Théories économiques, petit manuel hétérodoxe[26](2011), il remet en cause les présentations orthodoxes de la pensée économique et propose une histoire hétérodoxe des théories économiques, des classiques à nos jours, en mettant en exergue leurs implications politiques et leur fonction idéologique.

Critiques de la Troïka et de l'Union européenne

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Liêm Hoang Ngoc est le co-auteur du rapport d’enquête adopté le 13 mars 2014[27] par le Parlement européen sur l'action de la Troïka (composée de la Banque centrale européenne (BCE), la Commission européenne et le Fonds monétaire international) mise sur pied par les États de la zone euro pour traiter la crise de la dette souveraine en Irlande, en Grèce, au Portugal et à Chypre.

Dans Les Mystères de la Troïka (2014)[28], il met en exergue les controverses que l'intervention de la Troïka a suscitées. Selon lui, l'action de la Troïka ne repose pas sur des bases juridiques solides et pose un problème de légitimité démocratique d'autant plus aigu que de nombreux désaccords sont apparus au sein-même de la Troïka. Ces différends ont notamment porté sur la nécessité d'une restructuration de la dette grecque dès 2010 (la restructuration n'aura lieu qu’en 2012) afin d'éviter une consolidation budgétaire trop brutale et favoriser la reprise de la croissance, sans laquelle le désendettement est impossible. Cette ligne, défendue par le FMI, fut rejetée par certains États et par la BCE. Différents avis se sont également exprimés lorsque, sous l’influence de la BCE, les intérêts des détenteurs seniors d'obligations ont été épargnés lors de la restructuration du secteur bancaire irlandais, dont le renflouement a essentiellement pesé sur le contribuable. Non seulement ces différends n’ont été tranchés dans aucune instance communautaire, de plus, le bilan de la Troïka est mitigé. Les pays sous programme parviennent peu à peu à accéder à nouveau au financement de leur dette souveraine par émission de titres sur le marché, mais les facteurs d’instabilité macroéconomique, présents lorsque l’assistance financière fut demandée, se sont exacerbés : la croissance tardait à revenir ou restait inférieure au taux d'intérêt de la dette. Dans les quatre pays sous programme, la réduction des déficits s'est dès lors accompagnée d’une montée continue des taux d'endettement.

Evaluation de la part des dépenses publiques dans le PIB et de leur impact macroéconomique

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Dans Vive la dépense publique ! (publié en 2021 avec Bruno Tinel, H&O), les auteurs discutent la pertinence de l’indicateur officiellement utilisé par les institutions internationales pour mesurer la part des dépenses publiques dans le PIB et selon lequel le poids de la dépense publique en France serait de 57% du PIB. Cet indicateur sous-entend que plus de la moitié de l’économie est administrée et que la part laissée à la libre-entreprise serait réduite à 43%. Or la méthode avec laquelle cet indicateur est calculé est erronée et déroge aux canons-mêmes de la comptabilité nationale. Calculée avec la même méthode, la dépense privée représenterait en effet 260% du PIB - et non 43%.[réf. nécessaire]

Les auteurs proposent de construire un indicateur qui obéit rigoureusement aux canons de la comptabilité nationale. Celui-ci rapporte au PIB la Demande des administrations publiques (État, administration centrale, administrations publiques locales, administrations de sécurité sociale obligatoire), dont les deux composantes sont la Consommation finale et l’Investissement des administrations publiques. Leur total ne dépasse alors pas 27% du PIB. Ce « poids » de 27% est certes plus important que dans d’autres pays, en raison des choix de société propres à la France où l’État social est relativement fort, mais les écarts avec ses partenaires sont minimes.[réf. nécessaire]

Liêm Hoang-Ngoc et Bruno Tinel confrontent ensuite les modèles tentant d’évaluer l’impact macroéconomique des dépenses publiques. D’un côté les théorie de l’« effet d’viction et les modèles « d’équivalence ricardienne » considèrent que l’effet multiplicateur de la dépense publique sur le PIB est nul ou négatif[29]. Ils sont mobilisés pour justifier les politiques de consolidation budgétaire. De l’autre, les modèles keynésiens[30] se sont développés autour de l’idée que le multiplicateur est endogène au cycle économique : sa valeur est forte en bas du cycle et s’estompe à mesure que l’économie s’approche du plein-emploi. Ils sont l’apanage des économistes soutenant la pertinence des politiques anti-cycliques. Les réévaluations empiriques des multiplicateurs faites par l’équipe de l’ex-économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard, tendent à corroborer la validité de la seconde catégorie de modèles[31].

Publications

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Notes et références

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  1. a et b Liem Hoang-Ngoc, « Nous revenons au PS pour refonder la gauche », sur Libération (consulté le ).
  2. « Catalogue SUDOC », sur sudoc.abes.fr (consulté le ).
  3. a et b Jean-Baptiste Daoulas, « La France, le pays où les bons eurodéputés sont évincés », sur Slate, .
  4. Mathilde Siraud, « Un ex-élu quitte le PS pour tenter de construire un Syriza à la française », sur Le Figaro, .
  5. Renaud Biondi-Maugey, « Liêm Hoang Ngoc claque la porte du PS et lance un nouveau mouvement », sur France Bleu, .
  6. « Résultats des élections régionales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Résultats des élections régionales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  8. Laurent Dubois, « Conseil Régional : ça déraille au sein du groupe « Nouveau Monde » au sujet de la LGV », sur france3-regions.blog.francetvinfo.fr, .
  9. Laurent Dubois, « La gauche de Carole Delga bascule dans la fronde », sur france3-regions.blog.francetvinfo.fr, .
  10. Laurence Mauriaucourt, « 2017. Le candidat Mélenchon rallié par Liêm Hoang-Ngoc et d’autres anciens PS », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  11. Anthony Assemat, « Législatives 2017. Ce sont les dix candidats de Jean-Luc Mélenchon en Haute-Garonne », Côté Toulouse,‎ (lire en ligne).
  12. « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr.
  13. « Européennes : rififi chez les Insoumis », sur Le Point, .
  14. Julia Hamlaoui EUROPÉENNES. LIÊM HOANG NGOC SUSPEND SA PARTICIPATION À LA FRANCE INSOUMISE L’Humanité, 2 juillet 2018
  15. avec l'AFP, « Présidentielle 2022 : Arnaud Montebourg candidat pour impulser une « remontada » de la France », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  16. Damien Thomas et Liêm Hoang Ngoc, « Liêm Hoang-Ngoc, Olivier Spinelli, Damien Thomas : "Pourquoi nous soutenons la candidature d’Arnaud Montebourg" », sur marianne.net, 2021-08-27utc18:45:22+0200 (consulté le ).
  17. Pauline Graulle, « Au Cirque d’hiver, Roussel célèbre sa dynamique « coco et cocorico » », sur Mediapart, (consulté le ).
  18. avec l'AFP, « Présidentielle 2022 : Fabien Roussel pourra compter sur le soutien des ex-socialistes Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann », sur Le Monde, (consulté le ).
  19. Louis Mollier-Sabet, « Plusieurs partis de gauche créent la Fédération de la Gauche Républicaine », sur Public Sénat, (consulté le ).
  20. (en) Dan Fuller et Doris Geide-Stevenson, « Consensus among Economists: Revisited », Journal of Economic Education, vol. 34, no 4,‎ , p. 369-387 (lire en ligne).
  21. (en) Peter Kriesler et Marc Lavoie, « The new view on monetary policy: The new consensus and its post-Keynesian critique », Review of Political Economy, vol. 19,‎ , p. 387-404 (DOI 10.1080/09538250701453097).
  22. (en) Bob Rowthorn, « Demand, Real Wages and Economic Growth », Studi Economici, no 18,‎ .
  23. (en) Lance Taylor, Income Distribution, Inflation and Growth. Lectures on Structuralist Macroeconomic Theory, Cambridge, MIT Press, , 310 p. (ISBN 978-0-262-70045-0, lire en ligne).
  24. (en) Marc Lavoie, Foundation of Post Keynesian Economics, Cheltenham, Edward Elgar Publishing, , 660 p. (ISBN 978-1-78347-528-5).
  25. « "Il faut faire payer les riches": haro sur les inégalités | Les Inrocks », sur lesinrocks.com (consulté le ).
  26. Frédéric Lebaron, « Les théories économiques. Petit manuel hétérodoxe », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
  27. « Enquête sur la Troïka: comment sauver les pays en difficulté à l'avenir ? », sur Thèmes | Parlement européen, (consulté le ).
  28. Liêm Hoang-Ngoc et Frédéric Lebaron, Les mystères de la Troïka / Liêm Hoang-Ngoc, Éd. du Croquant, (ISBN 978-2-36512-054-8, lire en ligne)
  29. Robert J. Barro, « Are Government Bonds Net Wealth? », Journal of Political Economy, vol. 82, no 6,‎ , p. 1095–1117 (ISSN 0022-3808 et 1537-534X, DOI 10.1086/260266, lire en ligne, consulté le )
  30. Jérôme Creel, Éric Heyer et Mathieu Plane, « Petit précis de politique budgétaire par tous les temps », Revue de l'OFCE, vol. n° 116, no 1,‎ , p. 61–88 (ISSN 1265-9576, DOI 10.3917/reof.116.0061, lire en ligne, consulté le )
  31. Olivier Blanchard et Daniel Leigh, « Growth Forecast Errors and Fiscal Multipliers », IMF Working Papers, vol. 13, no 1,‎ , p. 1 (ISSN 1018-5941, DOI 10.5089/9781475576443.001, lire en ligne, consulté le )

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